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Essai: Lexus IS 250 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Une maniabilité extraordinaire et un fonctionnement raffiné viennent réveiller les sens
À moins de choisir la traction intégrale, en option, la IS 250 est une propulsion, et non pas une traction. J'ai toujours trouvé que les berlines
(Photo: Rob Rothwell)
sport à propulsion sont infiniment plus faciles à contrôler que les modèles à traction, particulièrement sur des routes montrant des ornières. La propulsion de la IS 250 était à la base du délice que j'ai ressenti derrière son volant. Le fait d'appuyer sur l'accélérateur au sortir d'une courbe amène l'arrière de la petite Lexus à s'accroupir, lui donnait tout simplement l'appui parfait pour maintenir la voiture stable et posée. Ce châssis pardonne beaucoup; il charge progressivement tout en demeurant prévisible, grâce en partie à sa suspension complètement indépendante sophistiquée et joliment bien calibrée. La configuration avant est à double bras en A, alors qu'un système multibras permet de garder l'arrière de la IS 250 en contrôle. Les ingénieurs de Lexus ont incorporé une géométrie antiplongée et antiroulis au sein de l'architecture de la suspension afin de minimiser le plongement du nez lors d'un freinage brusque, ainsi que le roulis excessif dans les virages serrés.

Heureusement, cet arrangement de suspension, qui garde la IS 250 très concentrée dans les courbes, ne pénalise pas ses occupants par une portée excessivement ferme. Ceci ne veut pas dire que la IS 250 flotte sur la route comme le porte-étendard patriarcal de la marque - la LS 460, ni même ne s'en approche. Pour vous donner une idée de la qualité de portée de cette voiture, pensez à la série 3 de BMW ou à la A4 de Audi. La dernière dynamique de conduite à couvrir ici est sa capacité de freinage. La IS 250 est équipée de freins particulièrement sensibles, peut-être même un peu trop. Malgré qu'ils soient drôlement puissants - capables d'annihiler la vitesse avec une immense efficacité, ils peuvent quelquefois être, comment dire, trop bons; il ne suffit que d'une délicate pression du pied pour délivrer une grande puissance de freinage. Le fait de s'ajuster à la promptitude de la performance de freinage de la IS 250 demande un certain temps derrière le volant, lequel devient en soi une expérience grandement valorisante. Grâce à l'usage de la distribution électronique de la puissance de freinage (EBD, pour Electronic Brake-force Distribution), ainsi que de l'assistance au freinage d'urgence (BA, pour Brake Assist), Lexus déclare que ses freins à disque aux quatre roues dotés de l'antiblocage se calibrent activement d'eux-mêmes pour convenir aux situations spécifiques de freinage - il y a très peu de doutes que cette technologie fonctionne très bien.

Un autre système travaille à maintenir la IS 250 loin des ateliers de carrosserie, et c'est le système de contrôle de la stabilité du véhicule
(Photo: Rob Rothwell)
(VSC, pour Vehicle Stability Control), lequel est combiné au contrôle de la traction (TRAC, pour TRAction Control). J'ai trouvé ces systèmes d'assistance électronique assez libéraux dans leur permissivité, s'engageant seulement lorsque les choses sont vraiment à la limite - une limite qui demeure difficilement atteignable grâce à sa remarquable maniabilité. Une maniabilité rassurante est un avantage indéniable lorsque la main droite passe le plus clair de son temps agrippée au pommeau du levier de vitesses, ce que faisait d'ailleurs la mienne. J'ai eu le bonheur de pouvoir passer les six rapports moi-même, au lieu de voir une transmission automatique à six vitesses faire le travail à ma place. La longueur de la course entre les rapports du bébé Lexus semblait un peu longue par rapport à d'autres boîtes que j'eus la chance d'essayer, mais la précision et l'enclenchement des rapports est de première classe, ce qui ajoute encore à l'allégresse derrière le volant; et y prendre place y est drôlement facile. Le système d'entrée sans clé SmartAccess permet au conducteur de verrouiller et de déverrouiller les portières en touchant simplement à une poignée de portière alors que le porte-clés est à proximité, comme dans une bourse ou une poche. On donne la vie aux chevaux-vapeur en appuyant sur un bouton situé sur le tableau de bord.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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