La Tundra voulait brouiller les cartes dans cet essai comparatif de camionnettes et nous fondions de grands espoirs sur elle malgré l'ampleur du défi qui l'attendait. En vérité, elle n'était tout simplement pas à la hauteur.
Extérieur et intérieur
La nouvelle Toyota Tundra 2014 a plusieurs défauts, à commencer par son allure extérieure fade et ennuyante. Seule sa taille lui donne un peu de prestance sur la route. Comme je l'ai mentionné sur Instagram : « Plus de chrome ne signifie pas plus de caractère. »
D'un autre côté, l'habitacle est bien conçu. Le plastique a l'air bon marché, mais aussi capable de résister à l'usure et aux abus que l'on fait généralement subir aux camionnettes. L'ergonomie est digne de mention, notamment grâce aux boutons et aux commandes de bonne dimension.
Notre exemplaire Limited renfermait toutes les commodités qu'on s'attend à retrouver dans les véhicules d'aujourd'hui. Ses sièges en cuir se sont montrés accueillants et la banquette arrière, raisonnablement confortable. La Tundra n'offre pas autant de rangement que les autres, mais assez pour satisfaire.
Conduite
Ici, la Toyota Tundra 2014 a fait très pâle figure. Elle nous en a mis plein les bras, excepté sur les surfaces les plus lisses. Voyez-vous, son derrière ne semble jamais vouloir se stabiliser complètement, même avec une charge dans la caisse, et sa direction trop légère manque cruellement de précision et de communication. Maintenir une ligne droite sur un chemin de campagne endommagé s'est avéré ardu.
Les ondulations répétées perturbent la neutralité du roulement au point où celui-ci devient désagréable. De plus, le roulis de caisse se fait bien sentir dans les virages secs malgré la grande fermeté de la suspension. À notre avis, c'est parce que cette dernière adopte une configuration très rudimentaire, axée sur le transport de charges lourdes. Les autres camionnettes ont pourtant le même objectif et ne nous font pas payer un tel prix avec une caisse vide.
La Tundra 2014 se rachète toutefois avec son moteur V8 de 5,7 L qui adore grimper dans les tours et cracher sa puissance, sa boîte automatique à 6 rapports qui n'hésite jamais à rétrograder pour maximiser l'accélération, ainsi que ses puissants freins qui demeurent constants même lorsqu'on martèle la pédale.
Conclusion
Parmi les 4 camionnettes de notre essai comparatif, la Toyota Tundra 2014 est celle qui s'est le plus comportée en camion : son bruit et sa brutalité ont séduit autant qu'ils ont irrité nos essayeurs. Par son manque de modernité et de raffinement, elle finit en dernière place.
Extérieur et intérieur
La nouvelle Toyota Tundra 2014 a plusieurs défauts, à commencer par son allure extérieure fade et ennuyante. Seule sa taille lui donne un peu de prestance sur la route. Comme je l'ai mentionné sur Instagram : « Plus de chrome ne signifie pas plus de caractère. »
D'un autre côté, l'habitacle est bien conçu. Le plastique a l'air bon marché, mais aussi capable de résister à l'usure et aux abus que l'on fait généralement subir aux camionnettes. L'ergonomie est digne de mention, notamment grâce aux boutons et aux commandes de bonne dimension.
Notre exemplaire Limited renfermait toutes les commodités qu'on s'attend à retrouver dans les véhicules d'aujourd'hui. Ses sièges en cuir se sont montrés accueillants et la banquette arrière, raisonnablement confortable. La Tundra n'offre pas autant de rangement que les autres, mais assez pour satisfaire.
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| L'habitacle est bien conçu. Le plastique a l'air bon marché, mais aussi capable de résister à l'usure et aux abus que l'on fait généralement subir aux camionnettes. (Photo: Philippe Champoux) |
Conduite
Ici, la Toyota Tundra 2014 a fait très pâle figure. Elle nous en a mis plein les bras, excepté sur les surfaces les plus lisses. Voyez-vous, son derrière ne semble jamais vouloir se stabiliser complètement, même avec une charge dans la caisse, et sa direction trop légère manque cruellement de précision et de communication. Maintenir une ligne droite sur un chemin de campagne endommagé s'est avéré ardu.
Les ondulations répétées perturbent la neutralité du roulement au point où celui-ci devient désagréable. De plus, le roulis de caisse se fait bien sentir dans les virages secs malgré la grande fermeté de la suspension. À notre avis, c'est parce que cette dernière adopte une configuration très rudimentaire, axée sur le transport de charges lourdes. Les autres camionnettes ont pourtant le même objectif et ne nous font pas payer un tel prix avec une caisse vide.
La Tundra 2014 se rachète toutefois avec son moteur V8 de 5,7 L qui adore grimper dans les tours et cracher sa puissance, sa boîte automatique à 6 rapports qui n'hésite jamais à rétrograder pour maximiser l'accélération, ainsi que ses puissants freins qui demeurent constants même lorsqu'on martèle la pédale.
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| Maintenir une ligne droite sur un chemin de campagne endommagé s'est avéré ardu. (Photo: Philippe Champoux) |
Conclusion
Parmi les 4 camionnettes de notre essai comparatif, la Toyota Tundra 2014 est celle qui s'est le plus comportée en camion : son bruit et sa brutalité ont séduit autant qu'ils ont irrité nos essayeurs. Par son manque de modernité et de raffinement, elle finit en dernière place.