Du caractèreQuand je la compare à la Lincoln Town Car, la DTS a du caractère. Son secret : un V8 Northstar de 4,6 litres qui brille par sa puissance et sa
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(Photo: Philippe Champoux) |
douceur. Son ronflement est entraînant. On entend constamment le grondement sourd qui nous rappelle que ses 291 chevaux sont capables de s'emballer à la moindre sollicitation. C'est ce qui me frappe le plus dans cette DTS Performance. Malgré ses 1836 kilos, on atteint les 100 km/h en 8,3 secondes et l'on passe de 80 à 120 km/h en 5,7 secondes. Et le plus beau, c'est qu'on peut faire un arrêt complet de 100 à 0 km/h en moins de 40 mètres. Chapeau ! Cadillac a compris. Et surprise ! J'ai obtenu une moyenne de 14,8 litres aux 100 kilomètres. Je m'attendais à frôler les 20 litres aux 100 kilomètres. La DTS fait mieux que bien des allemandes et
consomme de l'essence ordinaire, de surcroît...
Ligne droite |
(Photo: Philippe Champoux) |
Si la DTS Performance offre des accélérations dignes des berlines sportives, elle n'a toutefois pas leur agilité en matière de tenue de route. Je ne m'y attendais pas non plus. En virage, elle fait preuve de roulis, mais demeure stable. Elle adore rouler sur les autoroutes, mais ne torturera pas ses occupants sur les routes secondaires. La direction assistée feutre un peu trop les sensations de la route. Et malgré sa taille assez imposante, je n'ai eu aucune difficulté à me faufiler dans la circulation et à la garer.
Une classe à part |
(Photo: Philippe Champoux) |
Avec son coffre caverneux, elle peut faire voyager quatre adultes avec leurs bagages en tout confort. La Cadillac DTS Performance me rappelle les voitures que certains oncles et voisins appréciaient : voyante, puissante, pratique, confortable et luxueuse à l'américaine. Elle conserve ses atouts et satisfera diverses classes d'acheteurs : les plus âgés, qui opteront plutôt pour les DTS de luxe, et les plus jeunes, des rappeurs qui ont le goût de se distinguer tout en restant collés à leurs racines américaines.