Conduire la Viper dans le trafic du centre-ville s'est avéré beaucoup plus facile que ce à quoi je m'attendais. À la recherche de quelques autoroutes
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| Bien que j'aie conduit plusieurs voitures de performance dans ma vie, j'ai été époustouflé par la puissance explosive qui se trouvait sous le long capot de la Viper. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
désertes, j'ai frayé mon chemin à travers la congestion de l'heure de pointe. La civilité de la Viper ne faisait aucun doute dans la lente marche pare-chocs à pare-chocs parmi les nombreux travailleurs qui retournaient chez eux. Une fois affranchi de cet embouteillage, par contre, j'ai eu la chance de laisser libre cours aux 500 chevaux de la Viper.
Bien que j'aie conduit plusieurs voitures de performance dans ma vie, j'ai été époustouflé par la puissance explosive qui se trouvait sous le long capot de la Viper, sous la forme d'un moteur V-10 de 8,3 (!) litres. Ajoutez un peu de carburant dans les chambres à haute compression et vous sentirez le brusque déploiement de 525 livres-pied de couple; tout cela provenant d'une voiture qui, à 1536 kilos (3380 livres) pèse moins qu'une Nissan
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| Le grand espacement entre les différents rapports permet d'embarquer sur l'autoroute sans même monter en troisième. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
350Z cabriolet -- ça vous donne une idée? Avec ses sorties d'échappement latérales qui crachent haut et fort leurs cris gutturaux, la Viper accélère de zéro à 100 km/h en moins de quatre secondes. C'est du moins ce qu'affirme DaimlerChrysler, et je les crois.
L'énorme puissance du V-10 est solidement contrôlée par une transmission manuelle à six vitesses, dont le levier est ponctué par un gros pommeau sphérique à la poigne ferme qui est parfaitement situé pour la main droite du conducteur. Le déplacement du levier d'un rapport à l'autre nécessite une commande résolue, ce qui résulte toutefois en des embrayages vifs et sûrs. Le grand espacement entre les différents rapports permet d'embarquer sur l'autoroute sans même monter en troisième. La puissance de dépassement est d'ailleurs tellement prodigieuse que cela en est presque scandaleux.
L'accélération en ligne droite n'est qu'une des vocations de performance d'une vraie super voiture; les virages et les freinages sont les deux
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| La Viper mord dans la chaussée de la même façon qu'un félin affamé attaque une proie sans défense. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
autres. La Viper mord dans la chaussée de la même façon qu'un félin affamé attaque une proie sans défense. Je ne l'ai pas encore conduite sur la piste mais, d'après mon essai routier, je pense que seul un véritable bolide de course -- et, encore là, c'est à voir -- peut se manier de manière aussi phénoménale que la Viper. Attention toutefois : la voiture n'est équipée d'aucun programme de stabilité ni de système de contrôle de la traction pour réparer les erreurs du conducteur.
Au-delà de son adresse dans les virages et de son maniement spectaculaire, les ingénieurs de Dodge, plus précisément ceux de SRT, ont été en mesure de développer une conduite remarquablement satisfaisante et qui surpassait une fois de plus mes attentes. Même si ma promenade m'a conduit sur une route montagneuse pleine de montées et de descentes, où les freins ont parfois été très
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| La Viper est un joujou incroyable, doté d'une furie, d'une rage et d'un mordant à la fois agressifs et dociles. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
sollicités, je ne crois pas que ces derniers soient devenus plus chauds que la température ambiante à aucun moment, demeurant forts et réellement efficaces.
Après une bouchée dans un petit resto près de la mer, le temps était venu d'allumer les phares et de rentrer à la maison, où un jeune garçon de 10 ans attendait avec impatience la chance de grimper dans sa voiture préférée de tous les temps. Le toit toujours baissé et l'air frais de la soirée me tenant compagnie, j'ai roulé de plus belle, revoyant les lumières de la ville et le pont qui signifiait mon retour à la réalité.
