Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Dodge Sprinter 2005

|
Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Bienvenue en Amérique.
Photo - Antoine Joubert
Si vous êtes fort en déduction, vous comprenez sans doute pourquoi j'ai choisi d'effectuer mon essai du Sprinter durant les jours entourant la date fatidique du 1er juillet. Grâce à ce dernier, je me suis évité l'embarras des déménageurs, ou la location à gros prix d'un « cube », avec lequel j'aurais été limité en matière de kilométrage. Pour pouvoir utiliser tout l'espace cargo, il m'a cependant fallu retirer les trois banquettes, dont le poids et les dimensions obligent à demander de l'aide. Par la suite, vous n'avez qu'à charger le camion avec tout ce que bon vous semble. Sur la version à toit surélevé, un réfrigérateur de taille normale peut facilement prendre place en position debout. D'ailleurs, à moins que vous ne fassiez partie d'une minorité évidente, vous n'aurez aucun mal à marcher à bord, sans même vous pencher.

Photo - Antoine Joubert
Derrière le volant, le conducteur peu habitué à une conduite de type « autobus », devra s'attendre à une petite période d'adaptation. Toutefois, selon l'équipement choisi, il est possible d'obtenir un siège réglable de multiples façons, permettant une position de conduite optimale. Notre modèle d'essai était même pourvu de deux niveaux de réglage vertical, d'accoudoirs rabattables et des sièges chauffants. La planche de bord, typique aux produits Mercedes-Benz, est conçue avec la plus grande simplicité. Les cadrans indicateurs sont d'une lecture facile, et l'utilisation des autres boutons et commandes se fait en un tournemain. Toutefois, le conducteur remarque rapidement une lacune ergonomique, puisque pour atteindre le système de ventilation ou la radio, il faut obligatoirement s'étirer, voir même se pencher, en quittant bien sûr la route des yeux.

Groupe motopropulseur

Photo - Antoine Joubert
Amateurs de V8, allez voir ailleurs ! Le Sprinter compose fièrement avec une mécanique unique, qui se traduit par un moteur 5 cylindres turbo diesel de 2,7 litres, et dont la puissance se chiffre à 154 chevaux. Trop peu direz vous ? Peut-être. Mais en y pensant bien, est-ce nécessaire de bénéficier d'une forte puissance à bord d'un fourgon transportant une dizaine de personnes ou plusieurs milliers de dollars d'équipement ? La réponse est non. Le plus drôle dans tout ça, c'est qu'un Sprinter développant 154 chevaux est à peine plus lent qu'un Chevrolet Express, drôlement plus petit, et dont la puissance est pratiquement doublée. Le secret ? Un couple de 243 lb-pi à seulement 1600 tr/min, qui rend les accélérations et les reprises tout à fait décentes. Jumelé à ce moteur, on retrouve une superbe boîte automatique à cinq rapports avec mode Touchshift, permettant le passage manuel des vitesses. Sa douceur et son efficacité font de ce véhicule un excellent outil de travail, notamment en conduite urbaine.

Bien sûr, la beauté de ce groupe motopropulseur consiste en son faible appétit en carburant. Que vous soyez engagé sur l'autoroute pour plusieurs heures ou que vous passiez votre journée entière à tournailler au centre-ville, la consommation ne devrait normalement pas dépasser les 12 litres aux 100 kilomètres. Pour ma part, ma moyenne s'est chiffrée à 11,78 litres, une cote franchement étonnante compte tenu du fait qu'une bonne partie de mon kilométrage s'est effectuée alors que le véhicule était pleinement chargé. En passant, un Ford Econoline à moteur V8 consomme au minimum, 18 litres aux 100 kilomètres.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada