• Le mois d’août a vu les ventes croître de 18,3 % au Canada par rapport à la même période l’an dernier.
Les prix des véhicules neufs n’ont jamais été aussi élevés. Il est passé à plus de 66 000 $ récemment au Canada, ce qui est ahurissant. Dans ce contexte, on pourrait s’attendre à voir une baisse survenir au chapitre des ventes.
Pourtant, en août, c’est l’inverse qui s’est produit, comme le rapporte le site Automotive News qui cite les données de la firme de consultation DesRosiers Automotive. Les ventes ont connu une croissance de 18,3 % par rapport à la même période l’an dernier.
Pour parler de chiffres plus précis, les constructeurs ont écoulé 149 697 véhicules au pays le mois dernier. Il faut noter qu’il s’agit d’estimations, car plusieurs constructeurs ne publient leurs résultats que de façon trimestrielle. Ford le fait une fois par année. Néanmoins, l’expertise de la firme DesRosiers nous permet de quand même nous appuyer sur ses résultats.
Elle invite cependant à la prudence, expliquant ceci : « le mois d’août 2022 a été très faible, soit le pire depuis 1999. Cependant, la force du marché cette année demeure impressionnante ».
Si l’on recule avant la pandémie, soit à l’année 2019, on découvre qu’à ce moment, 181 996 véhicules avaient été écoulés. Nous ne sommes donc pas revenus aux niveaux d’avant la Covid-19 en ce qui a trait au mois d’août.
Malgré tout, on voit une tendance à la hausse. Le mois d’août a été le dixième consécutif ou une hausse a été remarquée par rapport à l’année précédente.
Pour ce qui est des constructeurs qui publient leurs résultats sur une base mensuelle (dix marques, sept constructeurs), aucune n’a enregistré une baisse en août, selon le centre de recherche et de données du magazine Automotive News à Detroit. C’est le deuxième mois consécutif que cela se produit, confirmant la reprise des ventes à travers l’industrie.
Deux choses expliquent ce phénomène ; une plus grande disponibilité des véhicules, ainsi que plusieurs achats qui ont été repoussés par quantité d’acheteurs pendant la pandémie.
On demeure prudent pour la suite des choses, toutefois. « Il sera intéressant de voir si la dynamique du marché peut être maintenue dans les mois à venir à la lumière des taux d’intérêt élevés, de l’affaiblissement de la performance économique et des prix record des nouveaux véhicules », a ajouté la firme DesRosiers.