Sur la route, cette Chrysler de grand luxe se débrouille fort bien même si la suspension semble un peu trop douce en certaines occasions et la direction un tantinet engourdie. Malgré tout, la LHS est une berline de luxe qui frappe l'imagination par sa silhouette et qui nous surprend par un comportement routier équilibré axé sur le confort.
300M: une allure qui fait craquer
Si la LHS nous aguiche par ses formes toutes en rondeurs, la 300M se veut plus musclée. D'ailleurs, son arrière relativement plat de même que des feux de freinage imposants donnent du punch à la silhouette. Comparée l'une à l'autre, il est indéniable que la 300M est la sportive par rapport à la LHS. Bénéficiant du même V6 3,5 litres que la LHS, la 300M est la seule des deux à offrir la boîte AutoStick qui permet de passer les vitesses en automatique ou manuellement.
Bien que la 300M soit plus courte de plusieurs centimètres, son habitabilité n'en souffre pas. Les stylistes ont en effet coupé dans le gras en rapetissant la partie arrière.
Au chapitre de la conduite, la 300M propose une direction légèrement plus rapide et surtout une suspension plus ferme qui relève de plusieurs crans l'agrément de conduite. Mais c'est de la petite bière en comparaison de ce que nous propose la version destinée au marché européen. Celle-ci nous propose des impressions de conduites moins atténuées qui donnent un caractère totalement différent à cette berline. À mon avis, toutes les 300M vendues devraient offrir la même suspension que la version européenne.
Somme toute, Chrysler nous propose deux voitures nettement au-dessus du lot en matière de design, d'agencement intérieur et de tenue de route. Et ce qui est encore mieux, tout cela peut s'obtenir pour moins de 40 000$. Et entre les deux, je donne mon vote à la 300M une voiture spectaculaire à admirer et agréable à conduire.