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| Photo: Antoine Joubert - Auto123.com |
Une fois en place, le conducteur appréciera le siège, bien dessiné et juste assez souple pour offrir un confort de haut niveau. Celui de la 300C offre cependant un meilleur soutien latéral et plus d'ajustements, afin d'optimiser la position de conduite. Si la sellerie de tissu offerte dans le modèle de base m'a semblé ordinaire, j'ai été stupéfait par la qualité du cuir, même sur les versions moins onéreuses. Il s'agit d'ailleurs d'un exemple du bien-fait de Mercedes-Benz au sein de Chrysler. Je déplore cependant le fait que la version Touring, équipée de la sellerie de cuir, ne puisse être commandée avec les sièges chauffants, et ce, même en option.
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| Chrysler 300 C - Photo: Antoine Joubert - Auto123.com |
Au niveau de la planche de bord, on y retrouve une instrumentation sur fond blanc, dont l'éclairage électroluminescent est du plus bel effet. La qualité d'assemblage et de finition est sans reproche, ce qui pourrait donner bien des leçons à des constructeurs aussi réputés que GM et Nissan. Esthétiquement et économiquement réussie, la planche de bord de la 300C est malheureusement ornée de garnitures de faux bois tellement ratées, que certains lui préféreront celle de la version Limited. Aussi curieux que cela puisse paraître, les petits travers de l'habitacle de la 300 sont à mon sens tous attribuables à Mercedes-Benz, de qui ont été notamment empruntées les commandes des phares, des essuie-glace, du régulateur de vitesse et du volant. Par exemple, le petit bras servant à activer les clignotants, qui comprend aussi les commandes des essuie-glace, s'avère être une vraie plaie, puisque comme dans chaque voiture arborant l'étoile d'argent, je me suis pris à activer les essuie-glace, simplement en indiquant mon intention de changer de voie.
Mécanique  |
| Chrysler 300 C - Photo: Antoine Joubert - Auto123.com |
Contrairement à sa cousine germaine, la Dodge Magnum, la 300 n'est offerte qu'avec un choix de deux moteurs. Le premier, bien connu de ceux qui conduisent des berlines Chrysler depuis quelques années, est un V6 de 3.5 litres développant 250 chevaux. Étant offert jusqu'à tout dernièrement dans la Chrysler 300M et fidèle à sa réputation, ce moteur affectionne les hauts régimes et se distingue toujours par sa grande souplesse. Il offre donc un rendement général très intéressant ainsi que des performances fort acceptables. Il est jumelé à une boîte automatique à 4 rapports, qui n'est cependant plus offerte avec le mode manuel Autostick.
En deuxième lieu, on retrouve la pièce de résistance de la 300C, soit le fameux V8 HEMI, qui fait pour la première fois son retour dans la berline 300, depuis sa disparition en 1959. Très populaire au grand plaisir des dirigeants de la marque, ce nouveau moteur a été inauguré pour la première fois dans la camionnette Ram en 2002. Il s'est depuis intégré au Dodge Durango, et prend également place cette année sous le capot des Chrysler 300, Dodge Magnum et Jeep Grand Cherokee.
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D'une cylindrée de 5,7 litres, ce moteur est par contre loin de faire l'unanimité lorsque vient le temps de parler de consommation de carburant. C'est pourquoi Chrysler lui a apporté certaines modifications, afin d'en faire le seul V8 à cylindrée variable, actuellement commercialisé. Grâce à un système de désactivation des cylindres appelé MDS (Multi Displacement System), le moteur peut donc tourner à l'aide de seulement quatre ou six cylindres, occasionnant ainsi une économie de carburant pouvant atteindre 20 %. En conduite normale, il est donc possible de conserver une moyenne de plus ou moins 12,5 litres au 100 kilomètres. Cependant, si vous avez le pied un peu plus pesant, attendez-vous à voir votre cote grimper facilement à 17,5 litres, ce qui rejoint facilement celle de plusieurs V.U.S. grand format.
