Comme il se doit, deux transmissions sont offertes. La première est bien sûr une manuelle à 5 rapports, dont le rendement est malheureusement décevant. À la fois récalcitrante et pourvue d'un levier de vitesse imprécis, elle diminue sensiblement l'agrément de conduite que la voiture pourrait autrement offrir à son conducteur. L'automatique fait nettement mieux, en offrant un bon étagement et des passages de vitesse en douceur. Avec cette dernière, les performances sont cependant réduites d'un cran, rendant les dépassements laborieux.
Là où l'Aveo déçoit le plus, c'est en matière de consommation d'essence. Loin d'être aussi économique qu'une Toyota Echo ou même qu'une Honda Civic, elle s'avère même gourmande pour un véhicule de ce gabarit. Malgré une conduite sage, il est pratiquement impossible d'effectuer plus de 400 kilomètres avec un seul plein, et ce, avec la boîte manuelle. En effectuant plusieurs calculs, j'en ai conclu que l'Aveo consomme toujours plus de 9 litres au 100 kilomètres, et que cette cote peut aisément grimper au-delà de 11 litres, lors de la période hivernale. Lorsqu'on sait qu'une petite Echo à boîte manuelle, plus puissante, consomme à peine plus de 7 litres au 100 kilomètres, on ne peut qu'être déçu du rendement de cette Chevrolet.
Comportement routier et éléments mécaniques
Plus confortable que sportive, l'Aveo étonne par sa douceur de roulement et son insonorisation supérieure. La suspension relativement souple absorbe bien les imperfections de la route, et contribue à faire croire à la présence d'une voiture plus imposante. En contrepartie, la tenue de route est décevante, puisque le roulis s'avère extrêmement prononcé. Il faut dire que les véritables pneus de trottinette qui équipent l'Aveo sont aussi responsables de la mauvaise stabilité en virage.
Malgré son poids plume, cette Américaine d'origine coréenne offre une stabilité routière étonnante, et n'est que très peu sensible aux vents latéraux. Cela signifie donc que même si elle préconise la conduite urbaine, l'Aveo s'acquitte aisément d'une longue balade sur autoroute. Encore une fois, les pneus d'origine bruyants, et désastreux sur chaussée mouillée, pourraient cependant être remplacés afin d'offrir un meilleur comportement routier et un confort de roulement plus intéressant.
Extrêmement maniable, l'Aveo est équipée d'une direction à crémaillère suffisamment ferme pour transmettre une certaine sensation de la route au conducteur. Son petit diamètre de braquage lui permet également de se faufiler à peu près partout, et d'effectuer des virages en U dans les endroits les plus serrés. Un bon point également pour les freins, dont la puissance est plus que satisfaisante. Il faut aussi souligner que l'Aveo peut être commandée avec un système de freins antiblocage, dont l'efficacité n'est que moyenne.
Mécaniquement parlant, ma petite Aveo a également présenté plusieurs problèmes, totalement inacceptables sur une voiture si jeune. Tout d'abord, après avoir constaté un grincement provenant de la roue avant gauche, il a fallu remplacer un roulement de roue. Peu de temps après, je me suis rendu au concessionnaire pour faire vérifier le système de freinage, puisque la pédale faisait sentir une constante pulsation, dès le moindre ralentissement. Le concessionnaire a donc remplacé un disque de freins, qui après seulement 4 000 kilomètres, était déjà voilé. Finalement, il y a de cela quelques semaines, c'est le maître-cylindre d'embrayage qui a rendu l'âme. Cet incident est heureusement survenu devant ma maison, mais en pleine circulation, cela aurait pu engendrer des conséquences dramatiques.
Là où l'Aveo déçoit le plus, c'est en matière de consommation d'essence. Loin d'être aussi économique qu'une Toyota Echo ou même qu'une Honda Civic, elle s'avère même gourmande pour un véhicule de ce gabarit. Malgré une conduite sage, il est pratiquement impossible d'effectuer plus de 400 kilomètres avec un seul plein, et ce, avec la boîte manuelle. En effectuant plusieurs calculs, j'en ai conclu que l'Aveo consomme toujours plus de 9 litres au 100 kilomètres, et que cette cote peut aisément grimper au-delà de 11 litres, lors de la période hivernale. Lorsqu'on sait qu'une petite Echo à boîte manuelle, plus puissante, consomme à peine plus de 7 litres au 100 kilomètres, on ne peut qu'être déçu du rendement de cette Chevrolet.
Comportement routier et éléments mécaniques
Plus confortable que sportive, l'Aveo étonne par sa douceur de roulement et son insonorisation supérieure. La suspension relativement souple absorbe bien les imperfections de la route, et contribue à faire croire à la présence d'une voiture plus imposante. En contrepartie, la tenue de route est décevante, puisque le roulis s'avère extrêmement prononcé. Il faut dire que les véritables pneus de trottinette qui équipent l'Aveo sont aussi responsables de la mauvaise stabilité en virage.
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Extrêmement maniable, l'Aveo est équipée d'une direction à crémaillère suffisamment ferme pour transmettre une certaine sensation de la route au conducteur. Son petit diamètre de braquage lui permet également de se faufiler à peu près partout, et d'effectuer des virages en U dans les endroits les plus serrés. Un bon point également pour les freins, dont la puissance est plus que satisfaisante. Il faut aussi souligner que l'Aveo peut être commandée avec un système de freins antiblocage, dont l'efficacité n'est que moyenne.
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