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Cadillac STS 2005 (Extrait vidéo)

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Oui !
Photo - Antoine Joubert
En prenant place à bord, force est d'admettre que la STS fait tout pour offrir un confort digne de la réputation de la marque. Toutefois, oubliez ces sièges ouatés, d'une infinie mollesse, qui logeaient dans les bonnes vieilles « Caddy » d'antan. Aujourd'hui, la plus prestigieuse des marques américaines nous propose une assise juste assez feutrée, munie de bons supports latéraux et de tous les ajustements nécessaires. Il est donc désormais possible de jouir à la fois d'un grand confort tout comme d'un bon maintien, en conduite plus dynamique. Voilà la raison pour laquelle Cadillac n'a plus rien à envier aux européens, en la matière. Cependant, les places arrière, sans être étriquées, sont disons, un peu justes. L'espace accordé aux jambes est compté, tout comme le dégagement au niveau de la tête. Un modèle dépourvu d'un toit ouvrant ferait sans doute mieux, mais qui voudrait se priver d'un tel accessoire sur une voiture de plus de 55 000 $ ?

Comme toujours, les matériaux utilisés à la confection de l'habitacle sont inférieurs à ce que la concurrence propose. Il faut s'y faire, c'est le cas de chacun des produits que GM commercialise actuellement. Toutefois, il ne faut pas crier à la catastrophe, comme dans le cas de la Pontiac G6. Les plastiques de la planche de bord, sans être à la hauteur de ceux offerts dans une 530i, sont plus souples et de plus belle apparence que ceux des produits bas de gamme de GM. Je dois en revanche accorder une bonne note à la qualité des moquettes et de la sellerie de cuir, qui n'a dans ce cas rien à envier à quiconque.

Groupe motopropulseur

Photo - Antoine Joubert
Oui, la STS remplace la Seville. Mais pour mieux rivaliser contre la concurrence visée, GM a cru bon, et avec raison, d'ajouter un moteur V6 à la gamme. D'une cylindrée de 3,6 litres, ce V6 n'a certainement pas le raffinement et l'onctueuse sonorité des six cylindres de BMW. Toutefois, il fait preuve d'une grande souplesse, propose des accélérations très linéaires, ainsi qu'un couple généreux à bas régime. Qui plus est, sa consommation d'essence se veut fort raisonnable, avec une moyenne de 11,4 litres aux 100 kilomètres. Jumelé à une boîte automatique à cinq rapports, qui se veut un exemple d'efficacité, il permet d'excellentes performances, qui apportent à s'interroger sur la pertinence d'opter pour le V8. Car oui, le fameux V8 Northstar de 4,6 litres est toujours offert. Cette fois, il propose une puissance de 320 chevaux, identique à celle du roadster XLR, qui lui permet de boucler le 0-100 km/h en 6,2 secondes. Certains le bouderont peut-être au profit du V6, mais d'autres, plus exigeants en matière de performances, le considéreront. Il faut également savoir que le V8 est le seul moteur à se voir accompagné d'un système de traction intégrale optionnel, très prisé dans notre pays nordique.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada