Frisant les 60 000 $, la pilule X3 devient un brin plus difficile à avaler. D'autant plus qu'un X5 xDrive35i de base exige environ 2 000 $ de plus seulement, sans navigation toutefois. Qu'est-ce que je disais à propos de l'habit, déjà?
Je peux râler autant que je veux sur l'emballage du X3, par contre son expérience de conduite s'avère impeccable... à tous les égards. Tout d'abord grâce au sublimement excellent six-cylindres en ligne TwinPower de 3,0 litres (turbo simple à deux volutes). Rien d'autre qu'une oeuvre d'art. J'en accrocherais un dans le salon si je pouvais.
Avec ses 300 ch et 295 pi-lb de couple, le moulin se montre aussi doux qu'un bébé lama, néanmoins il vous crachera à la figure quand vous écraserez la pédale. En y allant mollo, la boîte automatique à huit vitesses glisse souverainement d'un rapport à l'autre, privilégiant le confort et la santé mentale. Or, lorsque la pédale frôle le tapis, la face cachée du X3 émerge soudainement.
Le six-cylindres 35i anime toutes les petites BMW sport, dont les 135i, 335i et Z4 sDrive35i. On peut en déduire, et je vous le confirme, que le X3 déplace de l'air. Il franchira le cap des 100 km/h en 5,8 courtes secondes, pourtant on dirait qu'il le fait plus vite. Les dépassements? Pfff! Ce qui me porte à croire qu'un X3 M n'attend pas dans les coulisses, car il serait ingérable, celui-là. Toutefois si BMW en fabrique un, je veux l'essayer!
Comme pour toute B-M que j'ai croisée récemment, les freins du X3 épatent tant par leur puissance que par l'exactitude de la pédale. Un autre point commun entre la plupart des B-M : une direction anormalement lourde, surtout à basse vitesse. À mesure que l'aiguille grimpe, l'assistance se stabilise et, comme toujours, une précision chirurgicale vient récompenser chaque intervention du conducteur.
Enfin, pour ce qui est du X3, il y a la suspension. Outre la puissance, le confort global du X3 nous frappe le plus. Ce « camion » se veut en effet étrangement suave, silencieux et déterminé à nous traiter aux petits oignons. Jamais un bout de route décrépit quelconque n'a incommodé mes passagers, jamais la suspension ne nous a brusqués... j'avais presque de la misère à croire que je conduisais une BMW. Je ne m'en plains pas du tout, remarquez.
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| Avec ses 300 ch et 295 pi-lb de couple, le moulin se montre aussi doux qu'un bébé lama. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |
Je peux râler autant que je veux sur l'emballage du X3, par contre son expérience de conduite s'avère impeccable... à tous les égards. Tout d'abord grâce au sublimement excellent six-cylindres en ligne TwinPower de 3,0 litres (turbo simple à deux volutes). Rien d'autre qu'une oeuvre d'art. J'en accrocherais un dans le salon si je pouvais.
Avec ses 300 ch et 295 pi-lb de couple, le moulin se montre aussi doux qu'un bébé lama, néanmoins il vous crachera à la figure quand vous écraserez la pédale. En y allant mollo, la boîte automatique à huit vitesses glisse souverainement d'un rapport à l'autre, privilégiant le confort et la santé mentale. Or, lorsque la pédale frôle le tapis, la face cachée du X3 émerge soudainement.
Le six-cylindres 35i anime toutes les petites BMW sport, dont les 135i, 335i et Z4 sDrive35i. On peut en déduire, et je vous le confirme, que le X3 déplace de l'air. Il franchira le cap des 100 km/h en 5,8 courtes secondes, pourtant on dirait qu'il le fait plus vite. Les dépassements? Pfff! Ce qui me porte à croire qu'un X3 M n'attend pas dans les coulisses, car il serait ingérable, celui-là. Toutefois si BMW en fabrique un, je veux l'essayer!
Comme pour toute B-M que j'ai croisée récemment, les freins du X3 épatent tant par leur puissance que par l'exactitude de la pédale. Un autre point commun entre la plupart des B-M : une direction anormalement lourde, surtout à basse vitesse. À mesure que l'aiguille grimpe, l'assistance se stabilise et, comme toujours, une précision chirurgicale vient récompenser chaque intervention du conducteur.
Enfin, pour ce qui est du X3, il y a la suspension. Outre la puissance, le confort global du X3 nous frappe le plus. Ce « camion » se veut en effet étrangement suave, silencieux et déterminé à nous traiter aux petits oignons. Jamais un bout de route décrépit quelconque n'a incommodé mes passagers, jamais la suspension ne nous a brusqués... j'avais presque de la misère à croire que je conduisais une BMW. Je ne m'en plains pas du tout, remarquez.
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| Ce « camion » se veut en effet étrangement suave, silencieux et déterminé à nous traiter aux petits oignons. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |