L'habitacle est tout aussi typé : des cadrans analogiques au levier de vitesses en passant par la superbe sellerie cuir de la 540, on est encore une fois en terrain connu. New and improved, comme disent les Américains : nouvelle et améliorée, la Série 5 l'est, mais elle a été concoctée à partir d'ingrédients maison.
On pourrait écrire un texte complet seulement en passant en revue la liste des caractéristiques de série, particulièrement dans le cas de la 540, qui trône au sommet de la Série 5 – si l'on fait exception de la M5, qui est justement une voiture d'exception. Précisons toutefois que le lecteur de disques compacts n'est offert qu'en option (air connu), comme sur la plupart des voitures allemandes de prestige. Injustifiable, d'autant plus que ce peuple réputé mélomane est friand d'opéra et de musique classique. De quoi faire retourner Wagner dans sa tombe.
Orfèvrerie high-tech
Quelle est la principale différence entre une 525i, une 530i et une 540i ? Le moteur, bien sûr. Dans les deux premiers cas, on parle des nouveaux 6 cylindres en ligne de 2,5 et 3 litres, qui succèdent au 2,8 litres de la défunte 528i. Si vous pensez que vous venez de trouver l'explication des chiffres qui désignent les modèles de la Série 5, sachez toutefois que la 540 reçoit un V8 de 4,4 litres, comme son nom ne l'indique pas. Il est vrai qu'à l'origine, sa cylindrée était de 4 litres, mais si on suit cette logique, elle devrait s'appeler 544... En tout cas.