LE PILIER DE LA MARQUE
Cette fidélité s'étend aussi au 6 cylindres en ligne dont nous retrouvons donc trois variantes pour le millésime 2001, le nouveau 2,2 litres marquant l'entrée de la gamme Série 3 et le tout aussi nouveau 3 litres en marquant le haut. Grâce à cette cascade de moteurs (et de puissances), BMW parvient à élargir vers le bas et vers le haut la gamme de prix de ces modèles et, par conséquent, sa clientèle. Moderne et efficace, ce moteur à distribution à variation continue est un exemple de souplesse, qualité en bonne partie attribuable à l'architecture du 6 cylindres qui jouit d'un excellent équilibre dynamique.
UN BEAU CABRIOLET PÉPÈRE
Si la puissance a augmenté au fil des ans, le poids a aussi évolué, mais dans le mauvais sens, c'est-à-dire vers le haut, même si BMW réussit mieux que d'autres à contenir cet embonpoint et à afficher des performances honnêtes sans augmentation massive de la cylindrée. Cette constatation ne vaut cependant pas pour le nouveau cabriolet 323Ci qui fait basculer la balance à plus de 1600 kg. Il en résulte des performances moyennes, notamment en accélération, qui donnent à la belle bavaroise un caractère de baladeur du dimanche. Certes, la tenue de route est au rendez-vous, les freins sont efficaces, l'aménagement est fort attrayant et la ligne très séduisante, mais il s'agit probablement de la moins « BM » de toutes les BMW qu'il m'a été donné de conduire récemment.