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La prochaine BMW de Série 2 conservera la propulsion

| Photo : BMW
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Daniel Rufiange
À l’interne, Klaus Frohlich a baptisé la nouvelle voiture « drift machine », question de rappeler aux ingénieurs et designers quelle était la vraie vocation de cette béhème

Les amateurs nord-américains de la marque BMW ont failli recevoir une deuxième mauvaise nouvelle en peu de temps. Après avoir appris que la prochaine génération de la Série 3 n’allait pas être proposée avec la transmission manuelle de ce côté-ci de l’Atlantique, ils ont failli découvrir que la prochaine Série 2, dont les premiers pas sont prévus au début de la décennie 2020, allait passer à une architecture à traction.

Heureusement, quelqu’un est intervenu pour éviter cette catastrophe. Ce dernier, c’est Klaus Frohlich, le responsable du développement de produits au sein de la compagnie. Dans une entrevue accordée au site Motoring, il a expliqué à quel point la Série 2 avait failli basculer du côté sombre de la force.

« Les gens se demandaient si une architecture à propulsion était vraiment importante dans ce segment en raison du caractère niche du modèle. Je pense que c’est très important pour la marque et pour la M2 qui représente le modèle d’entrée de gamme de cette division. Conséquemment, je me suis battu très fort… et j’ai gagné ; la successeure de la Série 2 va voir ses roues s’animer au bon endroit. »

- Klaus Frohlich, responsable du développement de produits chez BMW

Il a ajouté qu’il a lui-même surnommé la voiture « drift machine » pour rappeler aux designers et aux ingénieurs quel rôle elle allait jouer dans le portfolio de BMW. Pour lui, il s’agit d’un bolide conçu pour les conducteurs ; la technologie et le luxe sont importants, mais ils demeurent secondaires.

La BMW de Série 2 est présentement en développement. Il est prévu que son architecture sera empruntée aux Séries 3 et 5 qui partagent une plateforme modulable. Et puisque la voiture conservera une configuration à traction, on peut aussi anticiper qu’elle profitera toujours d’un bloc 6-cylindres en ligne.

Si elle avait utilisé le châssis de la Série 1, qui passe à la traction, elle aurait été forcée de l’abandonner ; cette dernière ne peut recevoir qu’un moteur monté de façon transversale, donc pas plus large qu’un 4-cylindres.

Avec la Série 3 qui s’embourgeoise, la Série 2 demeure l’essence même de ce qu’est une BMW. Pour la prochaine génération, son caractère sera sauvé, mais pour combien de temps encore ?

Daniel Rufiange
Daniel Rufiange
Expert automobile
  • Plus de 17 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 75 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 250 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque