Lucifer au volant
Capable d'enchaîner les rapports en 80 millisecondes, la boîte séquentielle devient une véritable drogue après quelques minutes. Monter et descendre les rapports avec des palettes au volant procure des sensations proches d'une voiture de course. Même les rétrogradations imitent parfaitement les talons-pointes que les pilotes utilisent en course, simplement envoûtantes. Un seul reproche, le passage des vitesses est brutal à bas régime. Plus vous accélérer rapidement, plus le passage des vitesses se fait en douceur. C'est comme si la mécanique demandait à être fouettée. Toute la voiture respire le sport extrême. Du petit volant à trois branches, gainé de cuir et éventuellement équipé des commandes de la radio, au téléphone en passant par le régulateur de vitesse. Les cadrans à fonds gris et cerclés de chrome rappellent ceux de la M5. Au tableau de bord, deux boutons attirent l'attention du "pilote": le premier met hors circuit le DSC (la régulation dynamique de comportement), le second améliore la réactivité du moteur à l'accélérateur, ce qui permet d'obtenir une réponse plus directe. Mais des boutons, il y en a beaucoup d'autres (climatisation, radio-CD, contrôle de la pression des pneus...) Bref, très peu de reproches à faire à cette superbe machine si ce n'est le prix qui n'est naturellement pas à la portée de tous et la suspension un peu sèche par moments. Vous aurez en plus le choix d'un modèle coupé ou décapotable.