fr.jpg?scaledown=450)
.jpg?scaledown=450)
Au volant
Comme tout véhicule électrique, le poids de la batterie influence le comportement du véhicule sur la route et malgré la présence de ces jantes de 22 pouces, l’iX xDrive50 est aussi doux qu’une berline américaine des années 90, sans même perdre de l’agilité auquel on s’attend de la part d’un utilitaire BMW. Ici, la suspension adaptative accomplit un superbe boulot, mais n’oublions pas la mollesse des sièges qui contribuent à ce confort intérieur. Ah oui, on pourrait ajouter le système de massage pour les occupants de la première rangée, mais ces systèmes ne remplaceront jamais les mains savantes d’un massothérapeute.
Quant au silence qui règne à bord de l’habitacle, propulsion électrique oblige, il n’est interrompu que par le frottement des pneus sur la chaussée ou par la sonorité Iconic Sounds imaginée par le compositeur de musique Hans Zimmer.
La prise en main de l’iX commence tout d’abord par ce bouton-démarreur logé à même la console centrale, puis le conducteur n’a qu’à actionner le petit levier translucide pour prendre la route. Un deuxième coup vers soi met en branle le mode « B » responsable de la récupération d’énergie plus agressive au freinage.
Comparé à la berline i4, l’iX fait plus dans la douceur de roulement et moins dans la tenue de route dynamique. N’allez pas croire un instant que l’utilitaire est flou dans son approche, mais il manque cette précision qu’on associe aux produits M ou même aux véhicules tatoués du petit « M ».
En revanche, et malgré le poids supérieur du véhicule (face à la berline i4), les accélérations ne nécessitent que quelques secondes pour atteindre une vitesse supralégale. Rendu à 120 km/h (et même bien au-delà de cette marque), l’iX xDrive50 se montre stable à souhait, le poids de la batterie qui garde le VUS rivé au bitume. Il faut toutefois se rappeler que ce poids important influence le freinage, un virage abordé avec trop de vivacité qui a tôt fait de me le rappeler. Plus de peur que de mal, heureusement!
.jpg?scaledown=450)
Le mot de la fin
Règle générale, l’iX xDrive50 démontre de belles choses tant au niveau du confort ou de l’agrément de conduite, tandis que l’autonomie théorique est très bonne, même si elle n’est pas au sommet de l’industrie avec un peu plus que 500 km possibles (507 km avec les jantes de 22 pouces, 521 km avec les jantes de 20 pouces, 491 km avec les jantes de 21 pouces). Le VUS est lourd, mais les accélérations s’effectuent tout en douceur ou de manière beaucoup plus instantanée, tandis que la qualité d’exécution est très bonne pour un véhicule de ce prix.
Il sera intéressant de voir laquelle des versions de l’iX les consommateurs vont privilégier dans les prochains mois, mais une chose est sûre, cette variante xDrive50 se veut selon moi une belle alternative à n’importe quelle version V8 d’un VUS de la marque, à condition d’apprécier le comportement d’un véhicule électrique qui n’est pas celui d’un véhicule à essence.
Et pour répondre à cette question sur la possibilité que ce BMW iX soit une belle alternative aux produits utilitaires de Tesla, la réponse est oui. Le constructeur californien domine encore grâce à une capacité de production supérieure et une autonomie à peine plus grande, mais en ce qui a trait à la qualité d’exécution, BMW fait la leçon aux bolides de Tesla.
.jpg?scaledown=450)
On aime
Confort impressionnant
Puissance du groupe motopropulseur
Un véhicule original à tous les points de vue
On aime moins
Touches tactiles (!)
Le prix
Étroitesse du coffre
La concurrence principale
Audi e-tron / e-tron S
Cadillac Lyriq
Jaguar I-PACE
Tesla Model Y / X
