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BMW 335i xDrive 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Une routière toute saison aussi solide que sportive
6 rapports, 6 cylindres et 2 turbos
Le «x» sur l'emblème jadis apposé au couvercle du coffre a été remplacé par bel écusson «xDrive» sur l'aile. Par le fait même, on ne doit plus appeler cette version à traction intégrale «xi»; dans le cas de mon modèle d'essai, c'est «335i xDrive» qu'il faut dire.

On retrouve sous le capot un moteur biturbo à six cylindres en ligne de 3,0 litres couplé à une boîte manuelle à six rapports et, tel que mentionné, à un système de traction intégrale. Ce trio ne cesse de faire le bonheur des amateurs de conduite hivernale partout dans le monde.

Le moteur se caractérise par une action fluide et progressive, et ce, de l'effusion de couple à bas régime jusqu'à la poussée finale vers la bande rouge sur le tachymètre. La puissance est livrée en généreuse quantité dès 1500 tours/minute et, quand on accélère à fond, un agréable grognement envahit l'habitacle.

Le décalage du turbo est pratiquement imperceptible et sa sonorité particulière demeure très discrète à moins de vraiment faire des efforts pour l'entendre. Vous pourriez tout aussi bien dire à vos covoitureurs qu'il y a un V8 sous le capot.

En conduisant de façon inspirée dans des conditions hivernales, j'ai obtenu une consommation moyenne de 11,5 litres aux 100 kilomètres. Difficile de trouver une berline sport de 300 chevaux à traction intégrale qui brûle moins de carburant.

Le moteur se caractérise par une action fluide et progressive.

La boîte manuelle enchaîne les rapports proprement et avec précision, bien que le levier se montre un peu saccadé dans certaines situations et qu'il n'aime pas qu'on le presse. La pédale d'embrayage, elle, requière très peu d'effort en conduite urbaine tout en étant assez ferme pour offrir une bonne sensation au pilote.

Il est certain que les berlines de luxe à traction intégrale qui emploient une boîte manuelle se font de plus en plus rares ces temps-ci, mais aucune transmission SMG, Tiptronic ou à double embrayage ne remplacera la manuelle classique dans le coeur des puristes.

S'agripper avec les quatre pattes
Dans la neige, sur une chaussée verglaçante ou carrément sur l'asphalte sec, le système xDrive complète habilement le contrôle dynamique de la stabilité pour maintenir la voiture en pleine possession de ses moyens, neutralisant même les petits dérapages avant que le conducteur ne n'aperçoive de quoi que ce soit. La direction, très lourde, permet de conserver une trajectoire ferme et d'éliminer les à-coups désagréables dont souffrent certaines voitures lorsqu'elles franchissent des lisières de gadoue ou des flaques d'eau à haute vitesse.

Sur l'autoroute, le bruit causé par le vent et le frottement des pneus contre la chaussée est bien atténué, tandis que le roulement offre un bel équilibre entre confort et sportivité. L'adhérence est géniale en accélération, autant sur le sec que le mouillé, et on sent que la voiture est incroyablement bien ancrée dans la route. Peu importe si l'on vire, freine ou accélère brusquement, la 335i xDrive demeure toujours stable et solide sur ses pattes.

Magasiner ailleurs?
Il existe dans la catégorie des modèles plus abordables au look plus branché, alors évaluez bien toutes les alternatives ainsi que vos priorités avant de prendre une décision. Les principales concurrentes de la BMW 335i xDrive 2009 sont l'Infiniti G37 au rapport qualité/prix intéressant, la Cadillac CTS maintes fois acclamée et la Lexus IS350 au tempérament sportif.

En bout de ligne, si c'est une solide berline sport à traction intégrale avec boîte manuelle à six rapports que vous recherchez, la légendaire Bavaroise doit absolument figurer au sommet de votre liste.
photo:Justin Pritchard
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Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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