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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Les sièges avant sont évidemment confortables, mais possèdent également toutes les qualités propres à la conduite sportive. Ils offrent donc de bons supports latéraux, plusieurs ajustements au niveau de la base et du dossier, ainsi qu'une extension de la longueur de l'assise, pour ma part très appréciée. Les versions mieux garnies reçoivent aussi les réglages à commande électrique, la mémoire de position ainsi que la fonction chauffante. Bien installés, les passagers avant doivent cependant accepter le fait que l'habitacle n'est pas des plus spacieux. L'espace réservé aux jambes et aux bras est acceptable, mais des personnes au gabarit plus imposant s'y sentiront probablement à l'étroit. À l'arrière, le même phénomène se produit. La banquette est confortable pour deux adultes, mais l'espace accordé est passablement réduit, soit inférieur à celui offert dans une simple Honda Civic.
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À l'avant, tout se passe comme dans un compte de fée, sauf lorsqu'on est en présence du système de navigation. La planche de bord, esthétique et bien dessinée, offre une ergonomie sans faille, avec les éternels cadrans à éclairage orangé, et avec la partie centrale légèrement inclinée vers le conducteur. Les commandes du système audio et de ventilation sont simples et faciles à utiliser, tout comme les nombreux boutons placés sur le superbe volant multifonction. J'ai toujours peine à croire que les commandes des glaces électriques sont à leur place sur la console centrale, mais en examinant la configuration des panneaux intérieurs des portières, je comprends le pourquoi de la chose.
D'abord conçu pour le conducteur, l'habitacle permet à ce dernier d'y trouver une position optimale, afin de pouvoir apprécier davantage son expérience routière. Par contre, si vous êtes du genre à vous laisser traîner un peu trop, à manger, à boire, et même à vous raser en conduisant, sachez que cette BMW n'offre que le strict minimum en matière de rangement. Cela se traduit par un coffre à gants, un minuscule casier pratiquement inutilisable sur la partie centrale du tableau de bord, ainsi que de petites pochettes dans les portières. Il faut aussi savoir que les porte-gobelets sont placés à ce point vers l'arrière qu'il peut être dangereux de les utiliser en conduisant. N'offrant que peu de commodités à ce niveau, vous aurez compris que le constructeur bavarois consacre principalement ses efforts à l'expérience de conduite. Il tente peut être, du même coup, de faire prendre conscience aux conducteurs nord-américains, que lorsqu'on conduit, on ne doit que conduire.
Croyez-le ou non, mais même la 330xi, qui se veut l'une des plus chères voitures de la Série 3, n'est pas offerte de série avec la sellerie de cuir. Proposant un prix de base de 50 300 $, la voiture n'est livrable qu'avec du cuir synthétique, qui peut cependant être remplacé, pour la modique somme de 2400 $. Cet exemple vous donne une brève idée à quel point chaque option ou caractéristique offerte dans un produit BMW est dûment payée.
Groupe motopropulseur |
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Pour vous donner une idée à quel point la gamme de la Série 3 est étendue, elle offre un choix de quatre moteurs (320, 325, 330, M3). Cependant, les versions à traction intégrale n'ont droit qu'à deux d'entre eux, soit un six cylindres en ligne de 2,5 litres, développant 184 chevaux (325xi), ou un second six cylindres en ligne, cette fois de 3,0 litres, qui propose 225 chevaux et 214 lb/pi de couple (330xi). C'est ce dernier qui prenait justement place sous le capot du véhicule qui nous a été confié pour fins d'essais, et laissez-moi vous dire que je n'aurais pas souhaité retrouver moins de puissance dans cette voiture. Le 3,0 litres, que BMW utilise abondamment dans plusieurs de ses modèles est un moteur parfaitement calibré, souple, offrant une belle plage d'utilisation, et qui tourne avec la précision d'une pièce d'horlogerie. Cependant, il commence à démontrer des signes de vieillesse, par une puissance inférieure à celle de la concurrence, et par un certain essoufflement à haut régime. Par exemple, face à une Infiniti G35x à moteur de 280 chevaux, le moteur ne fait pas le poids. N'allez cependant pas croire qu'il est désagréable, car il contribue au réel agrément de conduite de la voiture. De plus, seule la sonorité exaltante qui s'en émane a de quoi séduire le plus exigeant des amateurs.
