La situation est maintenant corrigée; les Canadiens qui cherchent à la fois la performance, le prestige et la flexibilité tiendront sûrement compte de cette " nouvelle " familiale, dotée du même moteur double -VANOS de 2,5 litres (184 chevaux) que l'on retrouve dans la berline.
Honnêtement, on apprécierait plus de puissance. Après tout, BMW n'est-il pas synonyme de prouesses enlevantes et dynamiques? À l'ère où des berlines aussi " sages " que la Nissan Maxima disposent de 255 chevaux, n'est-on pas en droit d'attendre un peu plus du constructeur allemand?
Les dirigeants répliquent qu'il importait pour eux de conserver un prix " d'entrée " abordable. Résultat : à respectivement 40 400$ et 43 600$, les Touring 325i et 325xi exigent à peine 2000$ de plus que leurs consoeurs les berlines.
En fait, mis à part un hayon (qui a le bonheur de s'ouvrir en deux temps), un châssis à peine plus long d'un centimètre et quelque 90 kilogrammes supplémentaires (poids contrebalancé par une suspension abaissée de 15 mm et calibrée plus fermement - un peu trop, même), les familiales leur sont presque identiques.
C'est donc dire même groupe propulseur, même traction intégrale pour la version " x " (système toujours à l'antithèse de la concurrence avec une répartition plus importante à l'arrière, soit de 62%) et même choix de transmission (manuelle à cinq vitesses ou, moyennant 1200$ additionnels, la boîte automatique à cinq rapports avec Steptronic).
Au chapitre des équipements de série, on retrouve une panoplie d'éléments de sécurité tels freins ABS, dispositif de stabilité automatique de contrôle et de traction, contrôle électronique de la force de freinage, ainsi qu'aileron de toit arrière, air climatisé à contrôle automatique, régulateur de vitesse avec commandes fixées au volant, ainsi que système audio avec lecteur de disque compact.