Il faut préciser que les deux voitures partagent plusieurs composantes mécaniques, dont le différentiel arrière avec sous-cadre, la suspension arrière à cinq bras, la direction à crémaillère à assistance variable selon la vitesse ainsi que les freins. Voilà pourquoi la petite 1M arrive à tenir tête à la M3.
Les similitudes s'arrêtent là, cependant. La BMW 1M Coupé 2011 plonge littéralement le pilote au cœur de la conduite et elle exige un effort marqué, surtout pour un apprenti qui s'élance en piste. Lors des freinages appuyés, elle devient un peu agitée, tandis qu'en pleine accélération, son derrière a tendance à se dérober. Personnellement, je la trouve parfaite. Rien ne m'amuse autant que de dompter un bolide sport sauvage sur un circuit de course, surtout comme le très excitant Monticello Motorsports Park.
Deux M3 se trouvaient sur place à l'occasion du lancement médiatique de la 1M et je n'ai pu m'empêcher d'en saisir une pour faire quelques tours. Mordante, chirurgicale et inébranlable, sans oublier terriblement rapide, elle ne fait pas suer autant que sa petite sœur.
Cette dernière livre sa puissance de manière explosive; on ne discerne pratiquement aucun décalage du turbo. Une fois le bouton « M » enfoncé, la réponse de l'accélérateur se fait plus rapide et toute la cavalerie devient instantanément accessible. Dommage que ce merveilleux bouton n'ajuste pas aussi les réglages de la suspension, de l'antidérapage et de la servodirection comme dans les autres modèles M. Toutefois, les représentants de BMW nous ont dit « pour le moment ». Il y a encore de l'espoir!
Dans toutes les dimensions, la 1M se veut à peine plus grande que la M3 E30. C'est au niveau de l'empattement, plus long d'environ 80 millimètres, que l'union entre l'homme et la machine se fait d'abord et avant tout sentir. La nouvelle 1M possède des réflexes rapides comme l'éclair et une agilité du tonnerre dans les courbes. Elle réagit au doigt et à l’œil, l'adhérence de son train avant étant si forte que j'ai pu attaquer les points de corde de plus en plus vite au fil des tours. Avec ce genre de voiture, la conception et l'ingénierie sont tellement bien pensées que la puissance du moteur ne déstabilise pas la conduite; tout se passe au centre et chaque action concerne le pilote. Difficile de l'expliquer plus clairement, mais il s'agit d'une automobile tout en équilibre et en précision.
Cette BMW se plait même à filer allègrement sur les autoroutes et boulevards connexes, l'aiguille du tachymètre dépassant d'un cheveu les 2000 tours/minute en 6e rapport à une vitesse de 110 km/h. Son roulement s'avère étonnamment confortable et son cockpit, admirablement assemblé. On y retrouve par surcroît une foule de jolis accessoires signés M, tels que les pédales, le levier de vitesses, les sièges sport à 14 réglages électriques et les superbes empiècements en Alcantara. Une véritable œuvre d'art.
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| Dans toutes les dimensions, la 1M se veut à peine plus grande que la M3 E30. (Photo: Brad Horn) |
Les similitudes s'arrêtent là, cependant. La BMW 1M Coupé 2011 plonge littéralement le pilote au cœur de la conduite et elle exige un effort marqué, surtout pour un apprenti qui s'élance en piste. Lors des freinages appuyés, elle devient un peu agitée, tandis qu'en pleine accélération, son derrière a tendance à se dérober. Personnellement, je la trouve parfaite. Rien ne m'amuse autant que de dompter un bolide sport sauvage sur un circuit de course, surtout comme le très excitant Monticello Motorsports Park.
Deux M3 se trouvaient sur place à l'occasion du lancement médiatique de la 1M et je n'ai pu m'empêcher d'en saisir une pour faire quelques tours. Mordante, chirurgicale et inébranlable, sans oublier terriblement rapide, elle ne fait pas suer autant que sa petite sœur.
Cette dernière livre sa puissance de manière explosive; on ne discerne pratiquement aucun décalage du turbo. Une fois le bouton « M » enfoncé, la réponse de l'accélérateur se fait plus rapide et toute la cavalerie devient instantanément accessible. Dommage que ce merveilleux bouton n'ajuste pas aussi les réglages de la suspension, de l'antidérapage et de la servodirection comme dans les autres modèles M. Toutefois, les représentants de BMW nous ont dit « pour le moment ». Il y a encore de l'espoir!
Dans toutes les dimensions, la 1M se veut à peine plus grande que la M3 E30. C'est au niveau de l'empattement, plus long d'environ 80 millimètres, que l'union entre l'homme et la machine se fait d'abord et avant tout sentir. La nouvelle 1M possède des réflexes rapides comme l'éclair et une agilité du tonnerre dans les courbes. Elle réagit au doigt et à l’œil, l'adhérence de son train avant étant si forte que j'ai pu attaquer les points de corde de plus en plus vite au fil des tours. Avec ce genre de voiture, la conception et l'ingénierie sont tellement bien pensées que la puissance du moteur ne déstabilise pas la conduite; tout se passe au centre et chaque action concerne le pilote. Difficile de l'expliquer plus clairement, mais il s'agit d'une automobile tout en équilibre et en précision.
Cette BMW se plait même à filer allègrement sur les autoroutes et boulevards connexes, l'aiguille du tachymètre dépassant d'un cheveu les 2000 tours/minute en 6e rapport à une vitesse de 110 km/h. Son roulement s'avère étonnamment confortable et son cockpit, admirablement assemblé. On y retrouve par surcroît une foule de jolis accessoires signés M, tels que les pédales, le levier de vitesses, les sièges sport à 14 réglages électriques et les superbes empiècements en Alcantara. Une véritable œuvre d'art.
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| Son roulement s'avère étonnamment confortable et son cockpit, admirablement assemblé. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com) |