La chaîne de son ultime?
Habituellement, entre une chaîne de son et un puissant V8, c'est ce dernier qui remporte la faveur du conducteur. Or, le système Bang and Olufsen de la S5 rend la décision beaucoup plus ardue. Elle livre un son clair et vibrant qui donne l'impression d'être assis à côté de notre groupe de musique favori. Les basses sont excellentes et, par surcroît, on ne sent pas les panneaux intérieurs grincer. Que l'on écoute du Pink Floyd ou du 50 Cent, cette sonorisation est toujours fantastique.
Une balade du dimanche? Parfait!
L'hiver nous a parfois surpris en nous faisant grâce de quelques journées anormalement clémentes, si bien que, lors d'un essai routier récent, les routes de campagne reliant Whitefish à Narin Centre, en Ontario, n'étaient pas recouvertes de neige mais plutôt de neige fondue. Ce trajet peu souvent emprunté par les automobilistes nous a permis de découvrir un paysage bucolique ainsi qu'une combinaison de courbes et de lignes droites que l'Audi S5 a trouvé géniale pour se lancer des défis.
Même sur les portions de chaussée les plus endommagées, la suspension sport s'est montrée calme et très adroite pour contrôler les mouvements de la voiture. De l'intérieur, très peu de bruits de suspension parvenaient jusqu'à moi. Pour un bolide aussi mordant, je l'ai trouvé hyper confortable. Ceux qui ont conçu cette suspension méritent bien plus qu'une simple augmentation de salaire.
Dans les virages serrés, la direction fait preuve d'une lourdeur propre à une voiture de grand tourisme pesant 1630 kilos. La S5 ne donne pas l'impression d'être très légère ou très agile, mais on la sent quand même bien plantée dans la route. Plutôt que de glisser sur la surface, elle l'avale.
Son V8 de 352 chevaux laisse entendre un cri de joie lorsqu'il tourne au-delà de 7000 tr/min. Ceci dit, son grognement est encore plus impressionnant à mi-régime. Une boîte manuelle à six rapports nous permet de faire varier la sonorité; or, bien qu'elle favorise des passages rapides, j'ai trouvé l'action du levier un peu trop «caoutchoutée».
Quand on enfonce la pédale d'accélérateur, la S5 déferle avec un net sentiment d'urgence. Que l'on roule sur l'asphalte sec, le neige, la glace ou la poussière de pierre, la traction intégrale quattro s'ajuste en conséquence et permet au conducteur de profiter d'une conduite en douceur, sans contrecoups. Et, au risque de me répéter, c'est rien de moins que de la testostérone sonore qui est expulsée du système d'échappement.
Oh, bien sûr, je dois mentionner que cette bête consomme environ 18 litres d'essence super aux 100 kilomètres lorsque conduite agressivement. Dans des conditions plus normales, la moyenne s'établit plutôt à 14 L/100 km.
Un classique?
En bout de ligne, l'Audi S5 2008 ne vous fera pas aimer les coupés si, à la base, vous préférez les berlines. Oui, je mesure 5'10'' et j'avais quand même assez d'espace, mais mes passagers arrière étaient loin de pouvoir en dire autant. Dommage, parce que la S5 n'en demeure pas moins une voiture puissante, sexy et très bien conçue qui crée une dépendance certaine. En plus, on n'a pas besoin de la remiser dans le garage quand l'hiver se pointe. Si vous êtes toujours intéressé, sachez qu'elle se vend à partir de 69 500 $.
photo:Justin Pritchard, Chris Pritchard, Philippe Champoux
Habituellement, entre une chaîne de son et un puissant V8, c'est ce dernier qui remporte la faveur du conducteur. Or, le système Bang and Olufsen de la S5 rend la décision beaucoup plus ardue. Elle livre un son clair et vibrant qui donne l'impression d'être assis à côté de notre groupe de musique favori. Les basses sont excellentes et, par surcroît, on ne sent pas les panneaux intérieurs grincer. Que l'on écoute du Pink Floyd ou du 50 Cent, cette sonorisation est toujours fantastique.
Une balade du dimanche? Parfait!
L'hiver nous a parfois surpris en nous faisant grâce de quelques journées anormalement clémentes, si bien que, lors d'un essai routier récent, les routes de campagne reliant Whitefish à Narin Centre, en Ontario, n'étaient pas recouvertes de neige mais plutôt de neige fondue. Ce trajet peu souvent emprunté par les automobilistes nous a permis de découvrir un paysage bucolique ainsi qu'une combinaison de courbes et de lignes droites que l'Audi S5 a trouvé géniale pour se lancer des défis.
Même sur les portions de chaussée les plus endommagées, la suspension sport s'est montrée calme et très adroite pour contrôler les mouvements de la voiture. De l'intérieur, très peu de bruits de suspension parvenaient jusqu'à moi. Pour un bolide aussi mordant, je l'ai trouvé hyper confortable. Ceux qui ont conçu cette suspension méritent bien plus qu'une simple augmentation de salaire.
 |
| Peu de voitures allemandes ont une présence visuelle aussi forte que l'Audi S5. |
Dans les virages serrés, la direction fait preuve d'une lourdeur propre à une voiture de grand tourisme pesant 1630 kilos. La S5 ne donne pas l'impression d'être très légère ou très agile, mais on la sent quand même bien plantée dans la route. Plutôt que de glisser sur la surface, elle l'avale.
Son V8 de 352 chevaux laisse entendre un cri de joie lorsqu'il tourne au-delà de 7000 tr/min. Ceci dit, son grognement est encore plus impressionnant à mi-régime. Une boîte manuelle à six rapports nous permet de faire varier la sonorité; or, bien qu'elle favorise des passages rapides, j'ai trouvé l'action du levier un peu trop «caoutchoutée».
Quand on enfonce la pédale d'accélérateur, la S5 déferle avec un net sentiment d'urgence. Que l'on roule sur l'asphalte sec, le neige, la glace ou la poussière de pierre, la traction intégrale quattro s'ajuste en conséquence et permet au conducteur de profiter d'une conduite en douceur, sans contrecoups. Et, au risque de me répéter, c'est rien de moins que de la testostérone sonore qui est expulsée du système d'échappement.
Oh, bien sûr, je dois mentionner que cette bête consomme environ 18 litres d'essence super aux 100 kilomètres lorsque conduite agressivement. Dans des conditions plus normales, la moyenne s'établit plutôt à 14 L/100 km.
Un classique?
En bout de ligne, l'Audi S5 2008 ne vous fera pas aimer les coupés si, à la base, vous préférez les berlines. Oui, je mesure 5'10'' et j'avais quand même assez d'espace, mais mes passagers arrière étaient loin de pouvoir en dire autant. Dommage, parce que la S5 n'en demeure pas moins une voiture puissante, sexy et très bien conçue qui crée une dépendance certaine. En plus, on n'a pas besoin de la remiser dans le garage quand l'hiver se pointe. Si vous êtes toujours intéressé, sachez qu'elle se vend à partir de 69 500 $.
photo:Justin Pritchard, Chris Pritchard, Philippe Champoux
Gallerie de l'article