La vraie beauté sur route
Disons que je n’admire pas nécessairement l’intérieur du Q5. Mais il me faut avouer que mon visage change soudain d’expression quand je prends le volant. Car dès que l’on appuie sur le bouton démarrage (évidemment, mon Q5 possédait le système sans clé), et que l’on presse un peu l’accélérateur, le Q5 devient un petit plaisir sur roues.
Le moteur lui-même, un moulin à injection directe 3,2 litres, développe avec aisance ses 270 chevaux. Ce qui, aux yeux de certains, peut sembler peu compte tenu de la taille du véhicule, mais qui permet tout de même des performances étonnantes. L’accélération est vive, et dès que l’on appuie avec une certaine insistance, on ressent la sensation de puissance qui se loge sous le capot. Peu importe le temps que l’on met à atteindre le 100 kilomètres à l’heure, on en apprécie chaque seconde.
Même son de cloche en direction inverse, c’est-à-dire en freinage appuyé. Cette fois, tenez-vous, puisque le Q5 s’arrête presque comme s’il venait de heurter un mur de brique. Des tests exécutés dans une zone sécuritaire m’ont permis de constater la vivacité et la stabilité du freinage. Malgré un arrêt très brusque, le Q5 se tenait bien droit, et n’a subi ni changement de trajectoire, ni de transfert de masse.
Et comme tous les Audi, la direction est précise, très communicative, et donne au conducteur la sensation de rester en parfait contrôle, peu importe les conditions. Petit bémol pour les suspensions, ajustables sur notre modèle d’essai en vertu d’une dispendieuse option, mais sinon un peu trop rigides pour être totalement confortables.
Mais dans l’ensemble la randonnée demeure agréable, bien qu’un peu bruyante sur les surfaces accidentées.
Inutile d’en ajouter sur le système quattro dont tout le monde a parlé et qui équipait aussi notre modèle d’essai; il continue d’être un des meilleurs systèmes de traction intégrale au monde, rien de moins.
Avec autant de qualités, le Audi Q5 constitue évidemment un choix logique dans la catégorie des petits utilitaires de luxe. Il y a tout de même quelques réticences : son style trop sobre le rend un peu trop anonyme, alors que son prix, surtout avec les options, n’est pas aussi attrayant qu’on pourrait le souhaiter.
Malgré tout, avouons-le, le Q5 mérite bien qu’on le salue pour sa qualité... en fait pour ses nombreuses qualités!
photo:Matthieu Lambert
Disons que je n’admire pas nécessairement l’intérieur du Q5. Mais il me faut avouer que mon visage change soudain d’expression quand je prends le volant. Car dès que l’on appuie sur le bouton démarrage (évidemment, mon Q5 possédait le système sans clé), et que l’on presse un peu l’accélérateur, le Q5 devient un petit plaisir sur roues.
Le moteur lui-même, un moulin à injection directe 3,2 litres, développe avec aisance ses 270 chevaux. Ce qui, aux yeux de certains, peut sembler peu compte tenu de la taille du véhicule, mais qui permet tout de même des performances étonnantes. L’accélération est vive, et dès que l’on appuie avec une certaine insistance, on ressent la sensation de puissance qui se loge sous le capot. Peu importe le temps que l’on met à atteindre le 100 kilomètres à l’heure, on en apprécie chaque seconde.
Même son de cloche en direction inverse, c’est-à-dire en freinage appuyé. Cette fois, tenez-vous, puisque le Q5 s’arrête presque comme s’il venait de heurter un mur de brique. Des tests exécutés dans une zone sécuritaire m’ont permis de constater la vivacité et la stabilité du freinage. Malgré un arrêt très brusque, le Q5 se tenait bien droit, et n’a subi ni changement de trajectoire, ni de transfert de masse.
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| Le moteur lui-même, un moulin à injection directe 3,2 litres, développe avec aisance ses 270 chevaux. |
Et comme tous les Audi, la direction est précise, très communicative, et donne au conducteur la sensation de rester en parfait contrôle, peu importe les conditions. Petit bémol pour les suspensions, ajustables sur notre modèle d’essai en vertu d’une dispendieuse option, mais sinon un peu trop rigides pour être totalement confortables.
Mais dans l’ensemble la randonnée demeure agréable, bien qu’un peu bruyante sur les surfaces accidentées.
Inutile d’en ajouter sur le système quattro dont tout le monde a parlé et qui équipait aussi notre modèle d’essai; il continue d’être un des meilleurs systèmes de traction intégrale au monde, rien de moins.
Avec autant de qualités, le Audi Q5 constitue évidemment un choix logique dans la catégorie des petits utilitaires de luxe. Il y a tout de même quelques réticences : son style trop sobre le rend un peu trop anonyme, alors que son prix, surtout avec les options, n’est pas aussi attrayant qu’on pourrait le souhaiter.
Malgré tout, avouons-le, le Q5 mérite bien qu’on le salue pour sa qualité... en fait pour ses nombreuses qualités!
photo:Matthieu Lambert
Audi Q5 3.2 FSI quattro Premium 2009
Audi Q5 3.2 FSI quattro Premium 2009
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